jeudi 6 décembre 2007

la propagande raciste qu’attisent certains milieux flamistes en Europe et en Amérique




Les événements de 89 ont une symbolique particulière en Mauritanie et au Sénégal mais il est curieux de constater que la décision de ramener au bercail quelques dizaines de milliers de Négro-Africains, supposés être des Mauritaniens, place au second plan le supplice et les exactions avérées subis par des centaines de milliers de nos compatriotes de l’autre côté du Fleuve.Le drame est loin d’être fini, surtout que, jusqu’à ce jour, les causes réelles de son déclenchement sont encore ignorées de l’opinion publique nationale et que, c’est notre second drame, la propagande raciste qu’attisent certains milieux flamistes en Europe et en Amérique est la seule qui a cours aujourd’hui ! On se rappelle qu’à l’époque, certains observateurs avertis avaient mis le déclenchement du conflit frontalier entre éleveurs mauritaniens et agriculteurs sénégalais, tous noirs, amplifié par la suite par les autorités sénégalaises, sur le compte des difficultés économiques poignantes que connaissaient ce pays ! Personne n’a encore oublié les tensions sociales de l’époque qui ont failli mettre à feu et à sang un Sénégal où l’opposition au pouvoir ne voyait comme solution d’alternance politique que l’usage de la force !On raconte que, comme solution à l’étouffante crise économique qui planait sur le Sénégal l’un des ministres de l’époque avait proposé comme solution la provocation d’une crise avec la Mauritanie pour mettre la main sur les 362 milliards de FCFA que représentaient les investissements de nos compatriotes dans ce pays ! C’est ainsi que s’explique la campagne de désinformation menée par les organes de presse sénégalais essayant de « convaincre » le citoyen lambda que ces malheurs passés, présents et futurs sont dus à la présence du commerçant maure « suceur de son sang ». La machine a été mise en branle pour l’exécution infernale de ce plan machiavélique : Des exactions contre des Mauritaniens à travers tous les villages et toutes les villes du Sénégal, un appel du président sénégalais à son homologue mauritanien le priant de rapatrier au plus vite les ressortissants de son pays, lui assurant, du coup, l’impossibilité du pays hôte de contrôler les hordes de vandales déchaînés, à dessein, pour casser du Beidanes. Ce qui devait arriver arriva et, depuis lors, le dossier des déportés et du « passif humanitaire » forgé de toutes pièces, a été exploité pour mettre la pression sur les autorités mauritaniennes et les pousser à accpeter à endosser une responsabilité qui est loin d’être la leur !On feint d’oublier que les Mauritaniens chassés du Sénégal, ayant laissés derrière eux des fortunes colossales amassées à la sueur de leurs fronts, sont estimés à quelques 400.000 personnes ! On ignore, volontairement ou non, que des centaines de nos compatriotes ont été tués dans ce pays où, pendant plusieurs jours , il n’y avait ni foi ni loi ! On regarde le problème réel entre les populations riveraines d’un seul côté, celui des déportés Négro-africains. On veut nous rendre responsables de fautes commises par d’autres pour des objectifs inavoués de changement radical de la physionomie de notre pays. Toutes sortes de tueries sauvages ont été pratiquées sur nos concitoyens. Les autorités sénéglaises ont choisi la surenchère alors que celles de notre pays ont prôné l’apaisement. C’est cette démarche qui explique qu’aujourd’hui encore, 18 ans après, nous cherchons à plaire à ceux qui nous ont voulu du mal à tout prix.Les politiques et le début de la farceBeaucoup de personnes pensent que la solution proposée par la Mauritanie à la question des « réfugiés » est mal vue, qu’on laisse croire, par des puissances de ce monde ! Les USA, à titre d’exemple, n’aimeraient pas que la sous-région connaisse un apaisement qui leur ôteraient le privilège conféré par le droit de regard à relents interventionnistes. C’est d’ailleurs, pense-t-on, la raison de l’existence même des FLAM qui ont été créés de toutes pièces pour attiser les tentions et harceler les autorités mauritaniennes pour les jeter, par la suite, dans les bras des Américains brandissant la question des droits de l’homme, si l’on accepte pas de se soumettre à leur diktat. Il est clair qu’en manipulant ce groupuscule de racistes invétérés, dont 90% ne peuvent prétendre à la nationalité mauritanienne de part leur origine outre-frontière, des puissances européennes et régionales cherchent à nous créer tout le mal possible et imaginable. Il suffit de soumettre ces « réfugiés » brandissant la carte du HCR au nom de la Mauritanie à un test de connaissance de ce pays qu’ils prétendent être le leur pour connaître l’ampleur de cette farce qui se joue sous nos yeux ! C’est la seule solution pour savoir qui est Mauritanien et qui ne l’est pas ! On ne pourrait quand même pas accepté la mauritanité de celui qui viendrait nous affirmer que son père était un pêcheur sur les rives du fleuve de Boutilimit !!!La « République du Walo » à laquelle aspirent tous ces parias ne pourraît naître sur les terres de nos aîeuls de la manière que les FLAM ont toujours projeté ! Les partis politiques qui cautionnent aujourd’hui le retour de réfugiés fantoches ne se rendent-ils pas compte qu’ils vont dans le sens des NOIRS desseins de ces racistes de flamistes ? Certes, nous reconnaissons qu’il y a des poignées de Négro-mauritaniens qui ont été expulsés – ou plus précisément qui ont fui sous l’emprise d’une peur injustifiée – mais nous refutons les thèses qui veulent aujourd’hui nous ramener, manu militari, des dizaines de milliers d’étrangers qui ont longtemps bénéficié de notre hospitalité !
Houmoum Ennass
via:cridem